3 Juin 2013
Bonjour,
Voici un petit résumé des dernières deux semaines où j’ai d’abord pensé puis créé en 5 jours un “riparium”.
0) Introduction
qu’est-ce qu’un riparium?
C’est un système de plantation d’aquarium qui recréé les biotopes qu’on trouve au bord des lacs, des rivières ou des ruisseaux. Le mien s’attachera au biotope d’Amérique du Sud mais pour commencer j’y ai aussi mis deux orchidées (Asie) et une rotala (Asie). On y trouve des plantes qui peuvent fleurir hors de l’eau ou avoir de belles feuilles sous l’eau et hors de l’eau… avec cela elles protègent et abritent divers poissons de bord d’eau douce… Un exemple parmi tant d’autres en anglais http://ripariumsupply.com/?page_id=2
Ce qui caractérise le riparium c’est les plantes suspendues contre un mur comme pour le mien ou sur des sortes d’îles flottantes si la surface est assez grandes pour le faire. J’ai voulu associer le type riparium au nano-aquarium pour des raisons économiques (la totalité ne doit pas me couter plus de 200 ?) et esthetiquo-pratiques: je place un aqaurium colonne dans le salon qui n’est pas très grand… Les feuilles recouvrent les divers parties du support qui ne sont pas naturelles ou décoratives. On peut facilement d’abord le décorer un peu (comme pour le mien). On y utilise le matériel habituel de l’aquarium. Ce n’est pas un paludarium parce que sans espace terrien il ne peut abriter que des poissons pas d’amphibien ou autres bestioles qui poureraient s’échapper, le principe étant de ne pas faire un laboratoire type terrarium ou paludarium mais un bac planté très ouvert… pas de tortues ni lézard ou de grenouilles comme dans les paludariums car ils s’échaperaient… Ce qui permet de le laisser bien ouvert avec les plantes extérieures encore plus décoratives que dans un paludarium fermé ou semi-fermé…
D’autres avantages sont:
- Des plantes aquatiques faciles à développer sans CO2 car l’air y est plus abondant que dans un aquarium. Je vais toutefois essayer de mettre un système de CO2 pour avoir de belles plantes aquatiques et parce que la partie végétale subaquatique est très abondante donc demandeuse de CO2. Il n’y aura pas trop de courant ou d’oxygène, bref la partie végétale sera prédominante. Les poissons le plus nombreux possible avec des corys (au moins 6) peut-être quelques poissons-chats dans leur phase petite (après 5 cm je les redonne) un ou deux petits bancs de néons et/ou de “rouges” (leur nom?) qui sont fragiles donc qui demandent un bon équilibre et des tests de l’eau et un couple de killi voir en plus un ciclidé nain si possible. Tous ces poissons sont là aussi pour créer le CO2 nécessaire.
- le système de filtration biologique par les racines des plantes externes y est présent ce qui améliore la vie des poissons. J’y ajoute un filtre avec céramuique et mousse.
- Les poissons trouvent dans les feuilles tombantes des plantes exterieures et leurs racines un refuge naturel, ce qui améliore la vie des poissons et permet d’en mettre beaucoup.
Ceci étant dit voici à quoi j’aboutis après deux semaines de travail dessus:
La photo n’est pas encore bien réussie ni l’éclairage ni l’ensemble d’ailleurs car j’attend d’autres ampoules LED qui remplaceront ces ampoules “normales”…
I had a Florida invasive strong plant though here in Budapest with the climate since April when I bought it it didn’t grow a lot (15-20 degrees on the terasse). I went on working the wall during days with this plant and a spider plant lower on the left without them feeling bad. They are so strong!
En avril j’ai trouvé une plante très prolifique en Floride mais qui ne craint pas de se multiplier trop vite sous le climat de Budapest (15-20 degrès). Je l’ai donc mise une fois le “mur terminé avec une aurte plante appelée la plante araignée. Elles sont si résistantes qu’elles n’ont pas bougées pendant toute la partie qui suivit la réalisation du “rocher”.
Le bac lui-même je l’ai trouvé par hasard dans un magasin d’aquarium et il a été vraiment pas cher: 33 € pour un 84 litre (Kiraly utca: Oazis)
Le travail du rocher en lui-même a demandé de la mousse expansive sur plaque de polystyrène. Etant la première fois, j’ai malheureusement à la fin touché la mousse fraiche sans gants ce qui m’a valu trois jours de mains noircies comme brûlées par la résine de la mousse expansive. J’ai peint encuite avec de l’acrylique noir, rouge et jaune sur le jaune “éponge” de la mousse trop artificiel. Je n’ai pas trouvé de résine époxy chez OBI. Je dois en trouver quelque part pour la prochaine fois. En attendant je croise les doigts pour que l’acrylique utilisée ne soit pas trop toxique. Le mur laisse passer l’eau derrière le décor avec un courant créé par le filtre donc j’espère qu’il n’y aura pas non plus trop d’algues et bactéries mauvaise qui pourraient s’infiltrer par les trous dans le sillicone etc. bref j’espère qu’un équilibre se fera avec ce décor sans résine…
Le cache filtre et chauffage. Je regrette maintenant de ne pas avoir placé un réseau d’au moins un tube suplémentaire pour cacher le CO2. Le nano aquarium demande un maximum de discrétion du matériel pour être réussi à mon avis.
Mon filtre…
J’ai trouvé du sable gros et des cailloux de quartz que j’ai rincé et séché rapidement au four…
Je vais montrer en quelques images le procédé du sablage du rocher (je le détaillerais mieux plus tard avec texte et photos mais tout ça me prends beaucoup de temps décidement que je préfère passer à agir et non devant l’ordinateur!):
- I built the lamp with two old lamps (one IKEA one I didn’t want anymore) and fix it with sillicone// Je m’occupe de la rampe d’éclairage constituée d’une lampe IKEA que je ne veux plus et d’un plafonier usagé que je fixe aussi avec du sillicone en le maintenant avec du ruban et utilisant le lourd pied de la lampe pour appuyer dessus.
- The wall is almost finished. Here the way I hide the filter near the heater inside the wall.//Voici le filtre que je changerais plus tard en ajoutant de la mousse (simples éponges coupées) et en poussant bien ce filtre maison jusqu’au fond du cache pour qu’il fonctionne bien car les deux premiers jours il n’a pas marché…