Sept jours sans beaucoup d’attention et le riparium ne s’en trouve que mieux. J’en suis à deux poissons “disparus” derrière le décor peut-être (un néon et un brigittae) et ce matin, après avoir remarqué qu’une red cherry était bien “grise” je la retrouve morte un planaire voir plus dedans. D’ici à en conclure que mes “vers” (planaires et vampires — les sang-sue-) que je n’arrive pas à supprimer en sont la cause… mais non et puis que faire… une sorte d’équilibre semble s’être installé dans le riparium, et deux ou trois nouvelles crevettes transparentes comme le mâle red cherry sauvage et un peu rouge comme leur maman de un bon centimtre me force à penser, puisque je ne les ai même pas vu venir, que rien ne sert de trop intervenir dans cette équilibre qui s’instaure… Chaque heure à observer et à croire à des solutions ou des interventions sont inutiles si au départ l’équilibre est trouvé. Les 4 corys par exemple sont toujours là même si une femelle a toujours cette rougeur sur le flanc (vers ou blessure?), les naissances impromptues des crevettes, autre exemple me forcent à croire qu’il ne faut rien faire, même plutôt copier la non-intervention des vacances, lorsque Andy venait tous les 2 jours donner quelques “pinceaux” de vers de bananes microscopiques. Ce qui a beaucoup changé dans cet intervalle des vacances? mes brigittae que j’avais essayé de faire sortir déséspérément par tous les moyens de leur cachette sont là dans tout l’aquarium cherchant ça et là leur nourriture microscopique, surtout au fond, alors qu’ils n’étaient qu’en surface ou cachés…. J’ai cherché pendant longtemps comment arriver à ce résultat et seule la non-intervention y est parvenue avec de longues plages d’obscurité car ces petits poissons n’aiment pas la lumière trop présente. Les néons sont devenus les géants de ce monde tutti microscopique. J’ai ramené quelques plantes et nouvel instectes qui ont tenu le voyage de 7 heures du ruisseau au riparium. et dehors dans la cour, une petite bassine bleue avec un petit monde discret de tubifex, daphnies, escargots et autres micro world s’est aussi installé. C’est pourquoi aussi je ne pense pas qu’on peut appeler vermine comme beaucoup d’aquariophiles le disent cette faune là et Amano ne fait voir que la beauté d’un monde microscopique à peine visible, derrière le décor, la “vermine” travaille à l’équilibre de ce monde d’une beauté unanime. Par exemple, je ne sais trop comment ma larve de demoiselle est de retour plus verte et extraordinaire que jamais et je l’ai vu chasser les petits escargots qui pullulent trop donc je lui dois ne fière chandelle et prend le risque (pour mes bébés crevette) de la laisser chasser dans ses mouvements lents de Diane.
Pendant ces vacances cependant j’ai trouvé au fond du jardin un petit filet d’eau, un ruisseau tout ce qu’il y a d’équilibré où j’ai mis quelques plantes aquatiques et plantes de forêt trouvées dans un arboritarium à quelques kilomètres de la maison, et pour patienter j’ai mis ce petit monde dans un filet d’eau du ruisseau et s’y sont installés toute une faune de “vermine” fragile… De retour après 24 heures à l’eau supposée du puits et un voyage de 7-8 heures, j’ai vite mis les plantes dans le riparium et le reste dans la petite bassine bleue à tubifex dehors…
Update: Blue brown bee Shrimps
Sur un site aquariophile de Budapest je trouve pas mal de gens qui vendent des crevettes… Il y a beaucoup plus de choix que dans les magasins de poissons tropicaux. Par contre mes petits corys ne sont pas proposés. Voyons les brigittae… rien du tout depuis 2010… en hongrois la communication n’est pas simple non plus mais ça vaut le coup d’essayer. D’abord pour le prix (la crevette se vend autour de 1000 HUF et deux à trois fois moins sur ce site) et pour connaître un moyen de vivre ou au moins rentabiliser ma passion-arium localement…