Eaux alcalines dormantes et mousses acides…

Eaux dormantes. Si l’expérience m’apprend quelque chose, c’est la patience de l’eau qui sommeille : Après avoir visionné des dizaines de vidéos sur l’eau alcaline et les solutions, je me vois instruit de nouvelles croyances sur les bienfaits de l’eau alcaline mais n’ai pas la réponse à mon nouveau dilemme : l’eau du riparium est trop dure et le restera tant qu’un nouvel équilibre ne se passera pas. Car la vie dans l’eau sombre est bien là, la cabomba est en pleine forme, tandis que les autres plantes végètent ne reflétant que ce qu’il se passe dans la nature avec la victoire de cette plante qui a envahi tous les milieux, toutes les eaux de notre planète… La victoire des animaux les plus forts : les escargots et les vers blancs contre les daphnies disparues après seulement quelques heures…

La leçon de ces jours est cruement “écologique”. Car le facteur alcalin n’est pas clair :  l’eau redevenue alcaline en une nuit peut avoirde  multiples raisons dont la pire pourrait être la bonne : le décor construit il y a deux semaines. J’ai vu que le ciment des décors d’aquarium obligeait les gens à faire baisser le PH en changeant l’eau une dizaine de fois avant de mettre en eau et j’ai même entendu que les décors en ciment ne tenaient que quelques mois… Ici le polystyrène et la peinture acrylique pourraient être bien pire que le ciment finalement. J’ai appris que mon eau était de ph 7.4 au lieu de 7 ce qui n’arrange pas les choses. Plus surprenant après quelques heures à l’air libre le PH semble augmenter à plus de 7.6! Ce qui est sûr c’est que l’eau à la sortie du robinet est fortement chlorée mais qu’après à peine un quart d’heure le chlore s’est déjà un peu évaporé. Ce qui me pousse à avoir l’habitude nouvelle d’attendre un peu avant de la boire et avant même d’arroser les plantes, prendre un bain plutôt qu’une douche etc. Je suis d’ailleurs allergique au chlore des piscines.

En attente des lumières cette semaine ou les semaines à venir, j’ai décidé de ne plus dépenser dans le riparium. Ce qui veux dire me débrouiller pour faire baisser ce foutu ph avec les moyens du bord. J’ai d’ailleurs le meilleur effet depuis longtemps après ma promenade en forêt quand j’ai installé la mousse et les écorces avec un système d’humidificaiton archi-simple avec une bouteille coupée et trois tuyaux…. Il fallait y penser…

Lire en sens chronologique inverse désolé :

Image0038Le lendemain le PH est redevenu extrèmement alcalin… Image0037 Une heure après…Image0036 Une demi-heure parès seulement : l’eau du riparium a vu son PH monter de 0.4 déjà! Image0035 Après l’ajout d’un acide (produit aquarium).Image0034 PH très acide d’une eau gazeuse Image0032L’eau du robinet doit être de 7.5Image0031

/Image0030Culture de vers de banane reçus de Suède…. Image0029L’eau du riparium est très alacline Image0028 Image0027 Image0026 Image0025…  mais les plantations de cabomba se sentent  bienImage0024 Image0023 Image0022 Image0021 Image0020 …Tandis que les autres plantes aquatiques végètent sans qu’il soit possible de dire si c’est à cause du manque de lumière ou du PH ?

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Ajout de mousses de forêt, il y a différents types de mousses très belles que j’arrose avec un système très simple de bouteille coupée et de trois tubes avec du tissu pour réduire le débit…Image0018 Image0017 Image0016 Image0015 Image0014 Image0013 J’ai construit une sorte d’arrosoire derrière le décor réalisé avec une petite bouteille  tenue par des pics à brochette et remplie d’un torchon et de graviers pour voir….Image0012 Image0011J’ai choisi cette fois dans la forêt des feuilles de chêne  qui sont plus brunes donc plus chargées en tanin… Image0010 Image0009 Image0008 Image0007 Image0006 Image0005 Image0004 Image0003 Image0002 Image0001 L’eau versée tombe au goutte à goutte dans l’eau du riparium humidifiant une bonne partie de la mousse de forêt….DSC05027 DSC05026 DSC05025 DSC05022 DSC05017 DSC05013 DSC05011 DSC05009Les orchidées ont perdu de nombreuses fleurs mais dans l’ensemble elles se portent bien : auparavant avec les 60 watt filament de lumière jaune, elles allaient un peu mieux, fleurissant même un peu pour l’orchidée claire… cette ampoule consommant trop je l’ai remplacée par l’ampoule économique qui se trouvait sur le côté. Bref le riparium a toujours un problème de lumière et j’attends toujours les ampoules d’ebay pour le régler et voir l’influence d’une lumière vive sur l’eau également… j’espère que les mousses aprécieront cette lumière vive. Je n’ai pas trouvé d’explication à ce sujet pour l’instantsauf cet article :

http://mousse.lescigales.org/caracteristiques.php :

CARACTÉRISTIQUES DES MOUSSES

Répartition géographique

Grâce au vent et à la légèreté de leurs spores, les Bryophytes se sont disséminées sur toute la planète. Ces plantes sont particulièrement abondantes et diversifiées dans les milieux humides tels que les forêts. On trouve des Mousses dans des milieux aussi hostiles que les sommets des montagnes, la toudra et les déserts. Certaines Mousses sont cosmopolites (la funaire hygrométrique par exemple), mais le plus souvent, elles sont inféodées à des grandes régions climatiques. Elles ont une tendance prononcée à l’endémisme (c’est à dire à avoir une répartition très localisée).
Aucune Bryophyte n’est marine même si quelques unes sont submergées dans les fontaines et les rivières (Fontinalis, Riccia fluitans).

Conditions de température et de lumière

Certaines bryophytes croissent à des températures élevées près des sources chaudes, alors que beaucoup acceptent les froids polaires ou montagnard.
Bien que supportant de forte luminosités, les Mousses sont remarquables par leur tolérance à de faibles éclairements (0,1% de la lumière du jour à l’entrée de certaines grottes). Elles résitent également bien aux rayonnements. Les composés phénoliques contenus dans la paroi cellulaire des Mousses absorbent les rayons ultraviolets et les autres rayonnements de courtes longueur d’onde présents dans les déserts, en altitude et aux latitudes froides.

Des organismes pionniers

Certaines mousses sont des organismes pionniers qui avec les algues, les lichens et des bactéries contribuent à fixer, protéger ou créer les sols. Elles sont à ce titre très importantes dans la reconstruction d’un habitat, après les incendies notamment.

Tolérance à la dessiccation

Les Bryophytes et plus particulièrement les mousses fonctionnent pour la plupart comme une éponge. Ne possédant pas de vrais vaisseaux conducteurs, ni de racines, organes de stockage et protections elles sont sujets à une dessication rapide. Certaines cependant sont reviviscentes. Elles peuvent donc endurer le manque d’eau à l’état de vie ralentie en cessant toute activité métabolique. Le groupe des épiphylles, surtout tropicales, au contraire, ne tolère pas la moindre sécheresse.
mousse à l'état humide
Orthotrichum (mousse)
à l’état humide
mousse à l'état sec
Orthotrichum (mousse)
à l’état sec

Résistance naturelle à de nombreux polluants

Les mousses se nourrissent essentiellement des nutriments apportés par les invertébrés (excréments, mucus), ou par la pluie, l’eau capillaire et interstitielle et des apports aériens de gaz et particules nutritives. Ce faisant, les mousses jouent un rôle important dans l’épuration de l’air en accumulant certains polluants (métaux lourds et radionucléides notamment).

Certaines espèces pourraient être considérées comme des bioindicateurs, en matière de qualité thermohygrométrique de l’air ou de contamination radiactive. De par leur résistance naturelle à de nombreux polluants les mousses sont de bons bio-accumulateurs, elles peuvent permettent de cartographier des retombées de pollution. On les a par exemple utilisées pour cartographier des pollutions par le plomb, le cadmium, l’arsenic et d’autres métaux lourds en Europe vers 2000/2005. A partir du mois de juin 1986, elles avaient également permis de mettre en évidence les retombées radioactives dues à l’accident de Tchernobyl.

En revanche, les espèces les plus sensibles à l’air déshydraté, aux polluants oxydants et aux pesticides véhiculés par l’air et les pesticides ont parfois disparu d’une partie importante de leur aire biogéographique naturelle. La plupart des espèces de mousses sont comme les algues, très sensibles au cuivre qui les tue à faible dose.

Une présence favorable aux autres plantes

L’un des rôles les plus évidents des tapis de mousses en tout région, c’est, en association avec les cyonobactéries et les lichens, de stabiliser et de protéger les sols nus. Le feutrage formé par les filaments et les mousses elles-mêmes permet aux autres germinations des autres plantes de survivre en fournissant au sol l’humus indispensable.
Lorsqu’une couche de mousse est installée, sa structure permet de conserver une certaine dans les premiers centimètres du sol. L’abondance des mousses en forêt permet de maintenir l’humidité de l’air ambiant.

Les Sphaignes

(La sphaigne (nom latin botanique Sphagnum) est un genre de mousses bryophytes, le seul de la famille des Sphagnaceae.)

tourbiere de lambrun
Tourbière de Lambrun (Ille-et-Vilaine)

Elles luttent contre la dégradation de la matière organique grâce aux composés phénoliques qui sont contenus dans leurs parois cellulaires. De plus elles sécrètent des composés qui inhiberaient l’activité bactérienne. Le froid, la forte acidité et la faible teneur en nutriments des tourbières ralentissent aussi la dégradation. Ainsi les tourbières peuvent préserver durant des milliers d’années des corps momifiés. L’homme de Tollund, momie des tournières datant d’il y a entre 400 et 100 ans avant notre ère et conservée au Silkeborg Museum au Danmark, en est un bel exemple.

On estime à 400 milliards de tonnes la masse de carbone organique contenue dans les tourbières de la planète. En tant que réservoir de carbones, les tourbières concourent à stabiliser la concentration atmosphèrique de CO2 à l’échelle mondiale.

La tourbe a longtemps été utilisée comme carburant en Europe et en Asie, et on la récolte encore à cette fin, notamment en Irlande et au Canada. Les grosses cellules mortes de Sphaigne lui permettent d’absorber 20 à 25 fois sa masse en eau; c’est pourquoi elle sert en agriculture et en horticulture dans la préparation des sols et des supports de culture.

Conclusion 2 : Les mousses sont très intéressante dans mon cas, en plus elles pourraient supporter la lumière des LED si elles sont arosées comme maintenant (plusieurs fois par jour par l”arosoir arrière’. Si j’arrive à garder cette sorte de  filtre de mousses dce forêt par lequel je rajoute peu à peu l’eau, je pourrais peut-être parvenir à faire baisser le PH de l’eau. Autre idée: réussir un système de CO2 ou enlever du gravier en surnombre (qi les mousses échouent à faire baisser le PH je réaliseraint ces deux autres idées)..

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